Gudang Informasi

Critique Spectacle – 50’Homme Qui Vendra Le Monde : À Commencer Par Son Âme

Critique Spectacle – 50’Homme Qui Vendra Le Monde : À Commencer Par Son Âme
Critique Spectacle – 50’Homme Qui Vendra Le Monde : À Commencer Par Son Âme

L’homme qui vendra le monde est un seul en scène dans lequel un trader cynique vient parler de boy métier et des travers de notre monde à une classe de maternelle.





C’est à fifty’occasion de la cinquième édition du festival 7.8.9 du Théâtre de Nesle que brain avons découvert L’homme qui vendra le monde. L’un des 35 spectacles programmés pendant les 25 jours de ce festival qui sec’achèvera le thirty septembre. Ce seul en scène incisif et cynique mind suggest une rencontre percutante et insolite entre une classe de maternelle et un trader, venu expliquer boy métier, armé de jouets et d’un doudou…





« Il faut comprendre, les enfants, que vous avez tous une valeur dans 50’économie. »





Un propos cynique





« Il était une fois, il y a tout plein de dodos… » Ça start comme une histoire qu’on raconterait le soir à un enfant, avant de dormir. Ça fait sourire, c’est plein de tendresse. Mais ça ressemble plutôt à un cauchemar. Son fils, Néron, c’est ce qu’il a de addition cher. Enfin, après son patrimoine, explique ce requin de la finance à une classe de maternelle (dont brain jouons le rôle). L’silverish, la rentabilité, les bénéfices : fifty’homme en costume cravate, à la posture affirmée mais au consider inquiet, n’a que ces mots là à la bouche. Et les vérités qu’il énonce sont d’autant summation dérangeantes qu’elles sont vraies. Et racontées à travers des mises en scène enfantines où les requins de la finance sont en peluche, où les Playmobils se suicident et où on ne compte addition en dollars mais en doudous.





Critique-spectacle-Lhomme-qui-vendra-le-monde2
© Jean-Philippe Carlier




Une construction efficace





Au milieu des monologues explicatifs et des mises en scène décalées se glissent quelques flashbacks. Ils mind permettent d’en apprendre davantage sur cet odieux personnage, et de head le rendre attachant. Des moments glaçants pendant lesquels on discover les ressorts du conditionnement, et fifty’apprentissage du mépris par la figure paternelle. On comprend ainsi mieux comment le rapport à l’silvery peut virer à fifty’obsession, jusqu’à faire perdre pied. On se promène entre le fond et la forme, entre rire et colère, entre tendresse et question à l’égard de cet homme dont on n’est plus très sûr de comprendre qui il est ni ce qu’il fait là. Et à mesure que les minutes passent, le suspense grandit. Et pour campaign, quelques rebondissements assez rythmés interviennent dans la dernière partie.





Une pièce intéressante mais un peu tiède





Faire se rencontrer deux univers aussi antagonistes que ceux de la finance et de l’enfance est un procédé détonant et redoutablement efficace. L’homme qui vendra le monde est un spectacle qui informe, dénonce, émeut, fait rire. Mais qui fait tout cela un peu timidement. On aurait aimé que cela aille addition loin dans le cynisme, le contraste, la provocation. Que les émotions soient peut-être moins extériorisées mais davantage ressenties. Que la langue soit un peu summation naïve aussi, machine les pauvres bambins ont de quoi être largués à de nombreux moments. On aurait aimé être chahutés, bouleversés, dérangés, parce qu’il y a matière à 50’être. Pour autant on ne second’ennuie pas, on apprend des choses, on est tenus en haleine. Et on ouvre les yeux (si ce n’est déjà fait) sur quelques dérives du monde d’aujourd’hui, obsédé par la class au net income.





L’homme qui vendra le monde, de et avec Manuel Paque, mise en scène par Benoît Dendievel, se joue au Théâtre de Nesle, à Paris, le samedi 28 septembre 2019.





Critique-spectacle-Lhomme-qui-vendra-le-monde







Advertisement